Les paysages et la qualité de la vie dans notre commune attirent de nombreux artistes, des créateurs mais également des artisans de talent !!!

Cette page propose d’en découvrir quelques uns …. des artistes qui trouvent dans la commune leurs sources d’inspiration : Benoist Lagarde, Lily Scratchy, Lilan Bourgeat, mais également des artisans qui s’installent : Pol Guillou.

Notre commune propose également 2 commerces d’agrément : Open by (objets décoratifs & vêtements) qui a démarré en 2018 et plus récemment La Pagaille (brocante) ouverte en 2023. Vous pouvez les découvrir ci après.

PS : si vous connaissez des artistes et des artisans, n’hésitez pas à prendre contact avec VPP pour les rajouter à la liste ci après et ainsi partager leurs passions sur ce site ….

Mode et décoration – « Open by » redonne du sens

 Il y a trois règles pour réussir dans le commerce. 1 : l’emplacement. 2 : l’emplacement. 3 : l’emplacement.

Et bien en voilà un, « Open by », qui donne en plein dans le mille à Brignogan. L’avenue du Général De Gaulle mène en effet tout droit dans la petite vitrine de cette boutique de mode et d’objets de décoration. Impossible de rater cette figure de proue d’une maison en forme d’étrave de bateau, où il ne manque qu’une sirène.

C’est dans ce petit lieu douillet, au centre du bourg, que Françoise Le Bec a ouvert son magasin de prêt à porter. Une commerçante que la clientèle locale connaît bien pour avoir pu la fréquenter depuis 17 ans, d’abord dans son magasin de Lesneven où elle avait un partenariat avec la marque « Esprit », puis une affiliation au groupe Malouin Beaumanoir.

 

« Après cette expérience professionnelle je suis repartie de zéro pour m’installer en indépendante », explique la jeune femme originaire du sud Finistère mais amoureuse du nord où elle est installée.

« Open by, store » – 2, rue Goulven Pont – 29890 Plounéour-Brignogan-Plages

Ouverture de 10 h 30 à 12 h 30 et de 15 h 30 à 19 h. Ouvert tous les jours durant les vacances scolaires.

Tél. 06.22.05.98.12 – Mail : openbyfan@gmail.com

Open by store est présente sur Instagram et Facebook

Printemps 2024 : Open by devient Ty Framboise

Revenir à l’essentiel

C’est en 2018 qu’elle a monté ses étagères et ses portants dans l’ancien local du photographe Marc Letissier, où se trouve actuellement l’association de soins à domicile Archipel, puis un an plus tard à son emplacement d’aujourd’hui, à l’angle des rues Naot-Hir et Goulven-Pont.

« J’avais envie de revenir à l’essentiel, tourner la page des grandes boutiques et de leurs contraintes », poursuit la gérante. « Je recherchais un lieu chaleureux, où l’on se sente à l’aise. Participer aussi à la vie d’un petit bourg et pas seulement pendant la saison d’été, créer du lien social. Aujourd’hui, pour moi, tout cela relève de l’évidence. »

Une attitude tout autant évidente pour la clientèle locale que l’on peut croiser en plein hiver, comme en cette fin janvier où deux habituées papotent en confiant leurs impressions : « ici, c’est un univers unique dans la région, c’est gai, chaleureux. Vous ne trouverez pas ça ailleurs, même à Brest ! »

Dans sa caverne d’Ali Baba pleine comme un œuf, les chalands vont trouver de nombreux objets, de la vaisselle, verres, tasses, bols et assiettes, tous les arts de la table déclinés dans les styles « bord de mer » ou nordique…

Tout ce qu’il faut aussi pour décorer l’intérieur d’une maison, des coussins, des bougies, des parfums d’ambiance…

 

Vêtements de qualité

Et bien sûr, Open by propose des vêtements, principalement pour femmes.

« Je choisis des vêtements dont la coupe et la matière me plaisent. J’accorde beaucoup d’importance aux tissus, aux lainages, aux velours. Des gammes de vêtements de qualité qui apportent de la couleur et de la douceur et qui sont accessibles à tous les âges et toutes les morphologies. »

Des foulards, du sportswear au packaging bord de mer voire imprimé du nom du village, des sacs, des maillots et même quelques sous-vêtements dessinés par une ancienne danseuse trouvent aussi leur place dans ses collections. De plus tous ces vêtements sont fabriqués en France et en Europe : « il faut arrêter la surproduction, tous ces produits qu’on jette. »

 

Créations

Le côté création est assuré par la gérante elle-même. Elle a en effet déposé sa propre marque, « Open by », qu’elle appose sur ses plaids et ses coussins. Des réalisations « faites mains », facilement reconnaissables au vocabulaire anglais qui les orne (une langue que décidément elle adore, cela ne s’appelle pas « Open by store » pour rien…), ou français avec Brignogan-Plages écrit en bonne place. Et notamment son décor emblématique, le phare de Pontusval dessiné par Tibou, talentueux artiste local dont quelques œuvres participent à l’atmosphère du magasin.

« Open by », une boutique où Françoise Le Bec s’appuie sur « de bons rapports humains pour tisser des liens avec des petites entreprises ». Un univers bâti sur des belles rencontres pour redonner du sens.

Guy Pellen – Janvier 2024

Printemps 2024 – Open by change de nom et devient Ty Framboise

Brocante, décoration – « Pagaille » rangée à Brignogan

Difficile de ne pas la remarquer.

La boutique de déco et brocante de Luc et Christine, aménagée dans un ancien garage avenue du Général de Gaulle, se love au fond d’une cour derrière un majestueux portail en fer forgé qui trouverait bien sa place à l’entrée d’un château.

Cour décorée et joliment dessinée par le maître des lieux, qui fût un temps paysagiste.

Un défilé de cafetières en aluminium en guise d’enseigne, du mobilier de jardin, des plantes et des objets hétéroclites accueillent les visiteurs sur un sol composé de banches en bois usagées.

« 70% des gens qui passent par ici nous demandent d’où proviennent ces panneaux, à quoi ils servaient et si, par hasard, on n’en vend pas », constate Christine, la compagne de Luc avec qui elle a installé et ouvert cette brocante au mois d’octobre 2023.

Des banches qui assurent la continuité des lieux, ces plaques à l’aspect brut servant aussi de plancher à l’intérieur, dans un espace rénové, isolé et mis aux normes.

Là, sont proposés divers objets anciens, principalement des années 30 aux années 80. « Nous faisons vraiment de la brocante, pas des antiquités », expliquent Christine et Luc. « Nous vendons bien sûr de nombreux objets et ustensiles de ces années-là, de la vaisselle, des miroirs, des horloges, mais nous avons une vraie passion pour les meubles de métiers, grainetiers, comptoirs de mercerie, établis… On a même trouvé récemment un meuble de dentiste composé de nombreux tiroirs à fond de verre, une rareté ! »

« La pagaille » – 30 bis, avenue du Général De Gaulle – 29890 Plounéour-Brignogan-Plages

Ouverture : vendredi de 14 h à 19 h, samedi de 11 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h, dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h. Pendant les vacances scolaires, ouverture de 10 h à 12 h 30 et de 14 h à 19 h.

Tél. 06.76.79.45.12. – Mail : contact@lapagaille.bzh

Instagram : la pagaille Brignogan

Peintures, luminaires et bagagerie

Autre spécialité maison, les luminaires : les vieilles lampes, aux branchements refaits à neuf par un électricien professionnel, y côtoient les aériennes suspensions artisanales de Géraldine, créatrice installée en région Parisienne.

Car quelques articles neufs sont aussi disponibles à la Pagaille à côté des ces luminaires modernes, baptisés « nuages » par Christine, notamment des sacs et des « bananes » qui effectuent un come-back remarqué dans la cohue des centres-villes.

Les amateurs d’art vont trouver dans cet endroit feutré à l’ambiance chaleureuse, réchauffée par un ingénieux poêle à bois aux allures de locomotive de la ruée vers l’or, des peintures réalistes d’Olivier Boutet, « peintre officiel de troquets », comme il se définit lui-même sur son site Internet, et des dessins d’Emma Rio, illustratrice installée de longue date sur la commune.

En bocal…

Il reste à préciser que la Pagaille, qui va également vendre des bocaux de plats concoctés à Carantec, destinés aux occupants des chambres de l’« Hôte antique » depuis l’arrêt de la table d’hôte, mais aussi à tous ceux qui ont un petit creux ou une faim de loup, va développer au printemps un service d’aéro-gommage pour les particuliers, sablage fin servant à décaper différents objets et meubles peints ou vernis.

Mais au fait, pourquoi un bel endroit aussi bien rangé s’appelle-t-il « la Pagaille » ?

« Parce qu’on adore ce mot et que c’est tout sauf la pagaille ! »

Guy Pellen – Janvier 2024

Pol Guillou – Le bois en partage – Ici.

Un nouvel artisan vient de s’installer ici, à Brignogan, dans des anciens ateliers municipaux, au carrefour, en diagonale de Mécamer.

Pol Guillou, menuisier de son état, n’est en réalité ni nouvel habitant de Plounéour-Brignogan-Plages ni nouvel artisan. Il habite ici depuis 2008, avec femme, Hélène, et enfants, Léo et Malo. Milite ici, dans l’association des parents d’élèves de l’école Jean Guillou, qu’il a présidé un temps.

Mais, ici, étonnant n’est-ce pas, aucun rapport entre ces Guillou, Jean et Pol. Les racines de sa famille, ici, sont à chercher du côté de sa mère, avec un grand-père, Jo Daniel, mareyeur et ancien maire de la commune.

D’ailleurs, Pol fut aussi élu d’ici, où il a fait un mandat comme conseiller municipal à la charnière des années 2010. Il a aussi pratiqué le volley à un haut niveau, tout comme Hélène, et, même s’il ne joue plus, soutient les Castors, club de volley loisir de la commune. Et bien sûr le troupeau des Eléphants volants qui organise un tournoi tous les étés sur la plage des Crapauds.

 

Engagé ici, donc.

Vivre et travailler ici.

Au pays.

Pol Guillou – 10, Radénoc – 29890 Plounéour-Brignogan-Plages

Tél. 06 88 30 85 80

Mail : polguillou29@gmail.com

Un vieux slogan politique et syndical qui prend tout son sens ici, dans un projet de vie familial. Cela faisait un moment que Pol Guillou, 42 ans, après ses premiers copeaux déroulés chez Jean-François Premel, dit Fanfan, puis dans l’entreprise de maisons en bois BEEEP, cherchait un atelier pour s’installer. Mais pas à Pétaouchnock… Travailler chez lui, à Radénoc, dans un hangar ouvert à tous les vents n’était guère viable à long terme. S’exiler à Mescoden ou au Parcou n’avait aucun sens : pas au programme.

Quand la municipalité de Plounéour-Brignogan-Plages a mis en vente ce hangar, Pol Guillou s’est mis sur les rangs avec un céramiste, Benoist Lagarde, un habitué de Brignogan qui se verrait bien lui aussi vivre et travailler ici plutôt qu’en région Parisienne. Un double hangar, deux accès, deux stationnements, un terrain constructible, un projet, deux entreprises. C’est ce dossier qui l’a emporté face à quatre autres candidats, artisans de la région. Un investissement de 45000 euros qu’il a doublé pour s’équiper en machines performantes : imposante scie à format, belle toupie, grande dégauchisseuse, large raboteuse qui peut avaler des plateaux…

Après avoir consacré beaucoup de temps à l’aménagement d’un hangar à l’état brut, couler une dalle de béton, raccorder les réseaux, isoler et habiller le bâtiment, son atelier est aujourd’hui fonctionnel. Un chantier qui va lui demander encore quelques mois de travaux… L’artisan peut désormais se consacrer à ses nombreuses commandes d’aménagements intérieurs et extérieurs pour des particuliers, des entreprises et des collectivités : cuisines, mobilier, bibliothèques, agencements, escaliers, parquets, pergolas, clôtures, portails…

A terme, Pol Guillou, par ailleurs diplômé d’école supérieure de commerce de Brest, souhaite axer ses travaux sur la conception et la fabrication d’ouvrages plutôt que sur les chantiers. Avec un fil rouge permanent, l’utilisation de matériaux durables et de bois indigènes, évitant radicalement les essences exotiques qu’il n’utilise qu’en réemploi, et un moindre impact sur l’environnement. Puis développer une activité qui le passionne depuis son expérience de prof en lycée professionnel : la transmission des connaissances, la valorisation du métier, la sauvegarde des savoir-faire. Son atelier, qui devrait bientôt avoir un nom et où il pourra effectuer de la vente directe, est en effet destiné à être partagé, à accueillir des particuliers pour des stages d’initiation ou de perfectionnement à la menuiserie, des formations spécifiques sur la valorisation des chutes, le réemploi des matériaux…

Avec un premier rendez-vous projeté pour les vacances de Pâques. Ça ne traîne pas. Un lieu ouvert sur ce pays, ses habitants, ses enfants. Un lieu où imaginer, apprendre, fabriquer, récupérer, recycler.

Un lieu où partager. …  Ici.

Guy Pellen – février 2023

Benoist Lagarde

La terre à pleines mains

N’attendez pas de Benoist Lagarde de la vaisselle calibrée, des séries de bols ou d’assiettes identiques, des services déclinés artisanalement sur un mode quasi industriel.

Non, car toutes les poteries de Benoist Lagarde sont des pièces uniques.

On est ici assez loin de l’argument commercial plus ou moins authentique de la fameuse « pièce unique ».

Car, en fait, ce céramiste serait bien incapable de produire deux pièces identiques.

La matière qu’il travaille l’en empêche en effet.

Benoist Lagarde - céramiste

Cet ancien des Beaux-arts d’Orléans, il ne sera pas vexé qu’on écrive « ancien », vu que ça date un peu, formé au dessin, à la peinture et à la sculpture, aux « Antiques » comme disent les gens du cru, à la perspective et à la géométrie, a effectué un retour à la terre après une carrière dans l’informatique et la communication. « Ce n’est pas en dessinant des timbres-poste qu’on fait vivre une famille et qu’on élève ses trois enfants ».

Contact : Benoist Lagarde, 2, rue Languene, 29890 Plounéour-Brignogan-Plages

Tél. 06.08.77.64.06. – blagarde@hotmail.com – 

Site : www.espacebenoistlagarde.com

 

Et la terre, il la travaille à pleines mains !  ….  Des techniques, bien sûr, mais pas d’outils, pas de tour  ….  Des terres naturelles de différentes couleurs qu’il mélange et modèle au gré de son inspiration.

Cette technique, mise au point en Chine il y a quelques siècles (une quinzaine, à la louche), a été utilisée par les Japonais sous le nom de « nériagué ». Un « nériage » qui veut simplement dire « mélange », « terres mêlées »… « En fait, c’est comme un tableau », explique Benoist Lagarde. « Je choisis les terres en fonction de la pièce à réaliser, puis je la modèle à la main. Je la laisse sécher quelques jours avant de l’émailler et de la cuire au four ».

Simple comme bonjour ! …. Sauf que… Peut-être pas.

Il faut encore pouvoir réaliser de grands vases élégants, des porte-savons ou des pendentifs, des assiettes, toutes différentes, bien sûr, des hérissons et des poules pour pics d’apéritif… Succès garanti sur un bol au milieu de la table !… Benoist Lagarde, avec la même technique des terres mêlées, réalise même des lavabos ! Du genre qu’on hésite peut-être même à utiliser… L’artisan, l’artiste, l’artisan… Les frontières sont poreuses, tout comme celles qui séparent les terres, l’émail rouge à base d’oxyde de fer aux résultats souvent imprévisibles…

Tous les objets qui sortent de ses doigts, de son imagination, Benoist Lagarde les vend sur les marchés (St Pol le mardi, Roscoff le mercredi, Brignogan le vendredi, Plouescat le samedi et Kerlouan le dimanche).

Les amateurs d’art le retrouvent aussi lors de salons professionnels.

Et toutes celles et tous ceux, toutes les curieuses et tous les curieux qui auraient envie de voir la chose de plus près, voire d’y tâter du bout des doigts, malaxer de la matière, jouer avec les formes et les mouvements, il n’est pas impossible qu’elles et ils puissent trouver un créneau pour découvrir son atelier à Brignogan.

Et sans doute s’initier au nériagué.

Mélanger les terres.

A pleines mains.

Guy Pellen

 

Lili Scratchy

Partagée depuis mon enfance entre la Bretagne et Montreuil en région parisienne, j’ai suivi une formation artistique à Paris.

Un an d’école préparatoire à l’Académie Julian (ESAG) puis  l’ECV (école de communication visuelle ou j’obtiens mon diplôme avec la mention Très Bien.

Artiste free-lance depuis 1995, j’ai commencé par l’édition pour enfants en collaborant avec des éditeurs tels que Le Seuil, Actes Sud, Thierry Magnier, Les Fourmis rouges et récemment l’Ecole des loisirs avec ma série « Détective Bernique », des histoires très inspirées par mon enfance à Brignogan.

J’aime également l’idée de toucher d’autres publics que celui destiné aux enfants. C’est donc, épaulée par mes agents Costumes 3 pièces depuis plusieurs années, que j’ai pu décliner mon style sur de nombreux projets: un clip pour Mc Solaar , une coque de téléphone pour Google ou une boîte collector pour l’Occitane & Pierre Hermé. La diversité des clients et des supports, la création avec le regard de Costume 3 pièces sur mon travail mets en valeur toute la poésie pop qui me caractérise. Je travaille également la céramique depuis une dizaine d’années et j’ai la chance d’avoir un atelier à Brignogan et à Montreuil . J’expose très régulièrement mes créations en France et à l’étranger.

La mer et Plounéour Brignogan-plages étant ma source d’inspiration principale , j’ai commencé alors un travail autour du Bernique. J’installe ces petits coquillages en faïence coloré dans ce joli village de bord de mer afin de créer un parcours, style chasse au trésor. Récemment pour le téléthon 2020, j’ai proposé à la mairie de Brignogan plus de 400 berniques émaillés de toutes les couleurs, les habitants ont été séduits par ce joli projet .

Mon univers artistique est très personnel et identifiable, la diversité des supports est un vrai challenge, la collaboration avec d’autres artistes également. C’est d’ailleurs avec Christophe Boulze, photographe ,que nous avons développés les Decalcostrachy , dont un titre a pour décor la plage du phare de Pontusval. J’essaie d’envoyer de bonnes ondes, du bonheur et de la couleur, j’aime faire pétiller les yeux !

Lilan Bourgeat

Comme dans un rêve, des objets démesurés surgissent dans des lieux insolites. On ne sait pas ce qu’ils font là. On ressent seulement une sorte d’inconfort devant leur énormité.

Lilian Bourgeat provoque cette rencontre en créant des objets monumentaux. Il ne choisit pas n’importe quel objet. Ses préférences vont aux objets quotidiens ou utiles. Des bottes, un banc, un salon de jardin, un téléphone, un niveau à bulle, un caddie, … Face à ces « monuments », le spectateur devient regardeur.

Son regard n’est jamais neutre. Il se tinte d’abord soit d’un sentiment d’inconfort, voire d’angoisse, soit d’une envie irrépressible d’éclater de rire face à l’incongruité de la scène.

Puis ses sentiments s’étoffent et la raison s’en mêle et les questions pleuvent :

Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ? Pour quoi ? Et moi alors, qui suis-je ? Quelle est la relation entre cette chose immense et moi tout petit ?

Se balader entre ces créations géantes dans notre univers voué au culte de la consommation, c’est aller retrouver le monde et se retrouver soi-même.

Merci à Lilian Bourgeat pour cette belle invitation à réfléchir le monde.

A suivre avec de nouveaux artistes et artisans ….

Pontusval